Les mesures annoncées par les différents gouvernements qui se sont mis en place depuis les élections du 9 juin 2024 ne laissent pas d’inquiéter sur l’avenir proche et moins proche.
Nous avons voulu faire le point sur ce que la société a à perdre dans ce qui nous apparaît comme une sape de ce que le grand sociologue de la question sociale, Robert Castel, a qualifié de « propriété sociale ». Repartant de la manière dont cette propriété sociale s’est constituée et dont tout un chacun d’entre nous, quel que soit son statut, en bénéficie encore aujourd’hui, nous avons voulu montrer ce que les changements annoncés signifient en termes d’enjeux et de transformation du modèle de société dans laquelle nous vivons.
Cette première analyse sera suivie d’autres, qui mettront le focus sur des éléments dont, isolés, on ne prend pas nécessairement la mesure, mais qui, comme dit l’adage « les petites rivières font les grands fleuves », risquent de produire des conséquences en cascade encore difficiles à mesurer mais qui, sans aucun doute, feront du dégât, en particulier chez les plus fragiles et démunis que le néo-libéralisme a déjà laissés au bord du chemin.