En juillet 2025, on commémorait le quatrième anniversaire des dramatiques inondations qui avaient touché si durement la Wallonie. Le 11 juillet, le RWLP réunissait à Verviers un groupe de personnes originaires des localités les plus frappées dans la province de Liège. Cette initiative voulait se distancier d’une simple commémoration, en donnant la parole aux premiers intéressés. 
Cette analyse se propose d’aborder la mémoire de cet événement traumatique ; passé le temps des reportages télévisés quotidiens de 2021 et des mobilisations importantes, que reste-t-il, en dehors des dates anniversaires, de ce que les gens ont vécu hors champ spectaculaire ? Comment passer du tragique fait divers à une question publique, c’est-à-dire à ce qui fait passer des épreuves individuelles au statut de questions générales ou généralisables dont devrait se saisir politiques et pouvoirs publics ?
En juillet 2025, on commémorait le quatrième anniversaire des dramatiques inondations qui avaient touché si durement la Wallonie. Le 11 juillet, le RWLP réunissait à Verviers un groupe de personnes originaires des localités les plus frappées dans la province de Liège. Cette initiative voulait se distancier d’une simple commémoration, en donnant la parole aux premiers intéressés. 
Dans une analyse précédente nous nous penchions sur le processus de mobilisation des mémoires et des personnes, cette seconde production consiste en une analyse des récits des participants à cette rencontre : sinistrés, riverains, personnes ayant porté secours des semaines durant, représentants politiques, culturels, associatifs des localités les plus touchées. Il s’agissait de prendre en compte les vécus encore traumatiques des victimes, ainsi que d’entendre leurs analyses : de leurs points de vue propres mais aussi de leurs revendications.
Le 24 septembre 2025, RTA s’associait à la marche pour l’emploi de qualité, manifestation organisée en front commun syndical CSC-FGTB. En février 2025, nous consacrions une première analyse aux multiples coups de butoir assenés à la « propriété sociale ». Ces derniers mois, les questions liées à l’emploi ont occupé le devant de la scène et illustré à bien des égards la forme que pouvaient prendre ces atteintes à toute une série de droits. Le tournant néolibéral opéré depuis une trentaine d’années semble aujourd’hui prendre une ampleur inédite, témoignant d’un recul de l’intervention publique.
Le désengagement de l’État concerne non seulement l’emploi mais également d’autres matières et droits fondamentaux dont le droit au logement. 
En mai 2025, la réforme des médias de proximité proposée par la ministre Jacqueline Galant (MR) annonce une reconfiguration profonde du paysage audiovisuel local. Réduction du nombre de télévisions, baisse des financements publics, incitation à la privatisation : l’esprit des télés locales est mis à l’épreuve. Derrière ces mesures, c’est une certaine idée du média libre qui vacille.
Depuis l’adoption du Code de la prévention, de l’aide à la jeunesse et de la protection de la jeunesse, entré en vigueur en 2019, la politique de prévention a pris une place plus importante.
Cette analyse se penche sur le sort des jeunes vulnérables qui, arrivant à la majorité après une prise en charge en aide à la jeunesse, devraient en principe entrer dans le système de propriété sociale des adultes.
« L’évaluation des impacts » de l’action publique, qu’elle touche les administrations ou les associations, a le vent en poupe depuis quelques années, et plus encore à présent, avec les mesures d’économies budgétaires qui se préparent. 
Ce 17/04/2025, la FGTB a décidé d’introduire un recours devant le tribunal du travail contre la réforme du chômage menée par le gouvernement fédéral limitant dans le temps les allocations de chômage. L’argumentaire du syndicat invoque l’article 23 de la Constitution, qui garantit à chacun de « mener une vie conforme à la dignité humaine ». 
C’est aussi autour de cet article de la Constitution que nous articulons cette analyse, en relation avec la (les) question(s) du travail.
Dans le programme politique de la majorité Arizona, cette question du travail tient une grande place, dans tous ses aspects (conditions de travail, de chômage, de pensions,…) et types de travailleurs et travailleuses, de la jeunesse à la vieillesse.
RTA, en étroite collaboration avec le RWLP, a réalisé, en 2023, une première recherche participative sur le thème de la signification sociale de l’argent, intitulée « Mémo sur l’argent des pauvres ». Nous avons souhaité faire état des exigences particulières qu’une « recherche participative » comporte, par rapport à d’autres types de recherches ou d’études. Ce sont ces exigences et l’interprétation réflexive que nous en avons construite que nous essayons de partager dans cette analyse.
Les mesures annoncées par les différents gouvernements qui se sont mis en place depuis les élections du 9 juin 2024 ne laissent pas d’inquiéter sur l’avenir proche et moins proche.
Pourquoi, parfois - souvent -, les familles en situation de pauvreté rencontrent-elle tellement de difficultés dans leurs « rendez-vous » avec divers professionnels socio-éducatifs ? Cette étude est le fruit d’un travail réflexif mené par le RWLP et RTA, en vue de mettre au jour les éléments déterminants dans la réussite ou l’échec de ces rendez-vous, qui sont toujours des « premières fois » puisque c’est le genre d’épreuve toujours à recommencer, jamais réussie « une fois pour toutes », en particulier quand on est en situation de pauvreté. Le cadre choisi pour commencer « une bonne fois » a été l’enseignement fondamental. En effet, la relation familles-école est un fondamental qui marque durablement la vie des parents comme des enfants – eux-mêmes futurs parents. Alors, comment faire pour que cela marche ?




