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Le 24 septembre 2025, RTA s’associait à la marche pour l’emploi de qualité, manifestation organisée en front commun syndical CSC-FGTB. En février 2025, nous consacrions une première analyse aux multiples coups de butoir assenés à la « propriété sociale ». Ces derniers mois, les questions liées à l’emploi ont occupé le devant de la scène et illustré à bien des égards la forme que pouvaient prendre ces atteintes à toute une série de droits. Le tournant néolibéral opéré depuis une trentaine d’années semble aujourd’hui prendre une ampleur inédite, témoignant d’un recul de l’intervention publique.

Le désengagement de l’État concerne non seulement l’emploi mais également d’autres matières et droits fondamentaux dont le droit au logement. 


En mai 2025, la réforme des médias de proximité proposée par la ministre Jacqueline Galant (MR) annonce une reconfiguration profonde du paysage audiovisuel local. Réduction du nombre de télévisions, baisse des financements publics, incitation à la privatisation : l’esprit des télés locales est mis à l’épreuve. Derrière ces mesures, c’est une certaine idée du média libre qui vacille.


Depuis l’adoption du Code de la prévention, de l’aide à la jeunesse et de la protection de la jeunesse, entré en vigueur en 2019, la politique de prévention a pris une place plus importante.


Cette analyse se penche sur le sort des jeunes vulnérables qui, arrivant à la majorité après une prise en charge en aide à la jeunesse, devraient en principe entrer dans le système de propriété sociale des adultes.


« L’évaluation des impacts » de l’action publique, qu’elle touche les administrations ou les associations, a le vent en poupe depuis quelques années, et plus encore à présent, avec les mesures d’économies budgétaires qui se préparent.


Ce 17/04/2025, la FGTB a décidé d’introduire un recours devant le tribunal du travail contre la réforme du chômage menée par le gouvernement fédéral limitant dans le temps les allocations de chômage. L’argumentaire du syndicat invoque l’article 23 de la Constitution, qui garantit à chacun de « mener une vie conforme à la dignité humaine ».
C’est aussi autour de cet article de la Constitution que nous articulons cette analyse, en relation avec la (les) question(s) du travail.

Dans le programme politique de la majorité Arizona, cette question du travail tient une grande place, dans tous ses aspects (conditions de travail, de chômage, de pensions,…) et types de travailleurs et travailleuses, de la jeunesse à la vieillesse.


RTA, en étroite collaboration avec le RWLP, a réalisé, en 2023, une première recherche participative sur le thème de la signification sociale de l’argent, intitulée « Mémo sur l’argent des pauvres ». Nous avons souhaité faire état des exigences particulières qu’une « recherche participative » comporte, par rapport à d’autres types de recherches ou d’études. Ce sont ces exigences et l’interprétation réflexive que nous en avons construite que nous essayons de partager dans cette analyse.


Les mesures annoncées par les différents gouvernements qui se sont mis en place depuis les élections du 9 juin 2024 ne laissent pas d’inquiéter sur l’avenir proche et moins proche.


Pourquoi, parfois - souvent -, les familles en situation de pauvreté rencontrent-elle tellement de difficultés dans leurs « rendez-vous » avec divers professionnels socio-éducatifs ? Cette étude est le fruit d’un travail réflexif mené par le RWLP et RTA, en vue de mettre au jour les éléments déterminants dans la réussite ou l’échec de ces rendez-vous, qui sont toujours des « premières fois » puisque c’est le genre d’épreuve toujours à recommencer, jamais réussie « une fois pour toutes », en particulier quand on est en situation de pauvreté. Le cadre choisi pour commencer « une bonne fois » a été l’enseignement fondamental. En effet, la relation familles-école est un fondamental qui marque durablement la vie des parents comme des enfants – eux-mêmes futurs parents. Alors, comment faire pour que cela marche ?


Le passage à la majorité pour les jeunes sortant des dispositifs de l’aide à la jeunesse est une préoccupation croissante pour beaucoup de conseils de prévention et de services AMO, qui pointent cette problématique dans leurs diagnostics sociaux. En effet, pour beaucoup de ces jeunes qui ont connu une rupture avec leurs familles et qui quittent un environnement qui leur a offert une protection parfois durant très longtemps, la période 18-21 ans durant laquelle se cumulent des obligations nouvelles de l’âge adulte (trouver un logement, des ressources, des supports nouveaux) se présente comme une épreuve très difficile, si ce n’est insurmontable pour certains. Même lorsque ce passage à l’autonomie a été espéré, même lorsqu’il a bien été préparé en amont, il reste une période de tous les dangers.


Depuis 2020, l’âge de la scolarité obligatoire est passée, en Fédération Wallonie-Bruxelles, de 6 à 5 ans. La DPC prévoit de ramener cet âge à 3 ans. L’école maternelle, déjà bien fréquentée actuellement, devrait donc passer dans le registre de l’obligation. C’est déjà le cas en France. Si on doit se souvenir que l’esprit de la loi de l’obligation scolaire est d’empêcher qu’aucun enfant ne puisse être privé d’instruction, ce qui signifie que tout enfant est sous protection d’empêchement, la mise en œuvre de cette protection ne va pas de soi dans tous les cas. L’obligation d’inscription incombe aux parents ou aux représentants légaux. A défaut de s’y conformer, ceux-ci s’exposent à des sanctions.