Nous avons déjà publié une série de recherches sur la vie associative, menées par Jean Blairon, Ph. Mahoux et J. Fastrès:
- Une démocratie sans associations? ;
- L’associatif est-il (encore) manifestable? ;
- Controverse sur la vie associative ;
- Le fait associatif dans l’histoire.
Dans cette étude, l'auteur tente de poursuivre ces travaux, avec en ligne de mire quelques-unes des questions qui se posent aujourd’hui en matière de vie associative.
- La vie associative possède-t-elle une spécificité, à savoir constitue-t-elle un microcosme particulier qui exige des agents qui la font exister un engagement et des croyances qui sont propres à ce microcosme?
- La vie associative joue-t-elle un rôle dans la production de la société?
- Quelle est la structure de cette vie associative, qui en fait partie, quelles sont les relations entre les groupes éventuels qui la composent? Quelle place y tient le secteur de l’éducation permanente?
- La vie associative est-elle l’injuste et inutile bénéficiaire d’un assistanat - d’un luxe qu’on ne pourrait plus que difficilement se permettre comme plus d’un parti politique l’évoque très régulièrement aujourd’hui, alors que des recherches établissent que les entreprises, même mondialisées, qui poursuivent exclusivement le profit de leurs actionnaires peuvent être bénéficiaires de toutes sortes d’aides publiques, au point que certains les considèrent comme les destinataires d’un assistanat d’État qui ne dit pas son nom et dont on ignore l’ampleur réelle?
- Le soutien à la vie associative ne doit-il pas plutôt être considéré comme un investissement public?
C’est à partir de la situation de la Belgique francophone que ces problématiques seront abordées et plus particulièrement au départ des missions publiques que la Fédération Wallonie-Bruxelles confie aux associations d’éducation permanente.


