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« L’évaluation des impacts » de l’action publique, qu’elle touche les administrations ou les associations, a le vent en poupe depuis quelques années, et plus encore à présent, avec les mesures d’économies budgétaires qui se préparent.

Mais la dimension cynégétique de la chasse aux impacts nous paraît peu appropriée à une réelle démarche d’évaluation.

L’exigence de réflexivité par rapport aux actions mises ou à mettre en place est une bonne chose ; elle n’est d’ailleurs pas neuve. C’est en effet le rôle des institutions de se mettre au-dessus de la mêlée et de justifier la légitimité de leurs décisions et de leurs actions.
Mais l’exercice de la réflexivité, pour être effectif, doit lui-même faire l’objet de réflexivité, en respectant un certain nombre de processus, de critères et d’épreuves.

Cette analyse s’attache à identifier les écueils à éviter dans le développement de cette exigence, et à proposer des pistes pour la mise en œuvre d’une réflexivité de second niveau, en nous appuyant sur l’expérience de l’éducation permanente en la matière.