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Le rôle des associations, notamment d’éducation permanente, est de recueillir, structurer et relayer la parole des individus et des groupes, en soutien de la démocratie. En cette année du centenaire de la loi de 1921, on peut se demander si ce rôle n’est pas menacé, entre autres par l’arrivée du Code des sociétés et des associations.

Les auteurs entendent la démocratie non seulement comme un système politique mais, à la suite d’Alain Touraine, comme un Etat où on a le « droit d’avoir des droits ». C’est l’action des mouvements sociaux qui rend possible cet objectif ; mais si les mouvements sociaux comptent des luttes et des révoltes, ils comportent aussi tout un travail de fond, moins visible mais tout aussi déterminant, assuré par les associations diverses.

Cette analyse propose l’illustration de ce travail de fond, souvent peu visible, en amont et en aval de travaux parlementaires, dans le cadre de législations dont Philippe Mahoux a été un acteur. Elle pointe aussi les dangers qui le menacent, à travers des fonctionnements qui gagnent du terrain.

Cette analyse constitue le développement d’un article publié par les auteurs dans la revue du CAL Liège Salut et fraternité
dans son dossier n°115 « Le monde associatif, centenaire et nécessaire »,
https://www.calliege.be/salut-fraternite/115/