Le 10 juin 2017, les CEMEA fêtaient leur 70 ans. A cette occasion, invité à intervenir, Jean Blairon a choisi de partir de l’ouvrage de Roland Gori Un monde sans esprit, la fabrique des terrorismes pour pointer deux questions dont la résolution au moins partielle et provisoire paraît essentielle pour l'action en général et l'éducation populaire en particulier.
La première porte sur un diagnostic partagé par nombre de travailleurs sociaux, dans des secteurs différents, et par Roland Gori : la perte de sens, la déshumanisation, la managérialisation de la société. Pourquoi ce diagnostic, si partagé, a-t-il tant de peine à se faire entendre ? La seconde question porte sur la représentation que l’on se fait de la domination, et sur les luttes qu’il faut lui opposer. Et pour ces deux questions, quelles réponses l’éducation populaire peut-elle proposer ?
Actes publiés par les CEMEA dans le périodique des Centres d’Entraînement aux Méthodes d’éducation Active - L’éducation nouvelle en mouvement. Réflexions, questions et mises en perspective :
CEMéAction, Bruxelles, septembre 2019, « Toujours nouvelle ! », section Retours sur la journée du 10 juin 2017 [2], pp. 36-41.
Disponible en ligne : http://www.cemea.be/IMG/pdf/-18.pdf#page=36.