L’intérêt que nous portons aux associations - non seulement à leur structure et fonctionnement, mais aussi à l’implication subjective de ceux qui y travaillent ou y exercent des responsabilités comme bénévoles - nous invite à observer et interroger à la fois les évolutions et résistances au changement qu’y suscite un emprunt, plus ou moins important, aux pratiques du « nouveau management ».
Cette démarche nous paraît d’autant plus nécessaire que ces évolutions sont souvent exprimées dans un langage tissé « d’évidences » et de sens commun et que les nouveaux clercs qui s’en font les prosélytes postulent que l’énoncé de la norme suffit à garantir sa concrétisation.
Plus grave encore : le sens que confèrent au travail associatif les composantes d’un collectif est désormais requalifié comme intériorisation accomplie d’un discours et d’exigences technocratiques.