Nous souhaitons, dans une série d’analyses, explorer le domaine de la communication et de l’adolescence. Notre hypothèse est qu’il ne convient pas de considérer l’adolescence comme un moment qui existerait en dehors des relations structurelles dans lesquelles elle est prise (et qui sont source de nombreuses doubles contraintes), ni en dehors d’un environnement plus large qui touche également les adultes.
Nous avons choisi comme porte d’entrée de nous pencher sur un objet - un être de laboratoire, comme le qualifierait Michel Callon, un non-humain sorti des laboratoires de recherche, et qui interfère dans le monde des humains, le tranformant profondément en tant qu’acteur à part entière de la relation de communication : le gsm.