Pour Jean Blairon, il n'y a pas plus de concept pur que d'art pur : l'art se construit par rapport à des références, et les concepts de même – même le concept vertueux des droits culturels. Et de même la critique. Aussi développe-t-il ici les références sur lesquelles il appuie sa critique de ce concept en particulier. S'appuyant sur ces références, il met en lumière que le concept des droits culturels peut faire l'objet de deux traductions en conflit, qu'il développe point par point.
Ces traductions en concurrence ne constituent pas de simples nuances théoriques.
Elles constituent des énoncés qui sont susceptibles de faire entrer le concept « droits culturels » dans des chaînes de traduction fort différentes, aux conséquence sociétales fort dissemblables.