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Un projet de loi du gouvernement fédéral, annoncé fort hâtivement par les médias comme quasi adopté, vise à étendre le dispositif des sanctions administratives et à abaisser l'âge auquel elles pourraient être appliquées à 14 ans au lieu de 16. Ce projet a déjà fait réagir plusieurs institutions, comme le Délégué Général aux Droits de l'Enfant, le Conseil de la Jeunesse, la Ligue des Droits de l'Homme, etc.

Le slogan du RWLP à l'occasion du rassemblement du 17/10 est clair : " Pas de pitié pour la pauvreté, pas question d'en organiser la gestion ! L'éliminer est la seule bonne solution au bénéfice de TOUTE la population wallonne ! ".

Par cette analyse, nous souhaitons nous arrêter un moment sur cette délicate question de la " gestion " de la pauvreté pour en démonter les rouages.

Nous avons tenté dans un précédent article de prendre la mesure des tenants et des aboutissants d'une campagne de Child Focus (invitant les enfants abusés à « chatter » avec des professionnelles de l'organisation - hors tout contrôle des services publics) en interrogeant la pertinence et les effets de cette initiative.

Child Focus vient en quelque sorte de récidiver en imaginant une campagne (affiches et clips vidéo) où deux « stars » du « X » en appellent les « spectateurs » à contribuer à stopper la pédo-pornographie sur Internet en signalant les sites concernés.

La dernière campagne de Child focus, invitant les jeunes qui sont supposés être abusés sexuellement et livrés à eux-mêmes à « chatter » avec les professionnels de la fondation, a suscité des réactions relayées par la presse. Notamment, la campagne a été critiquée par un collectif de signataires, et non des moindres, dans une carte blanche publiée par Le Soir dans son édition du 23 février « Child Focus ou le business de la peur ».

Qu'est-ce qui relie une opération « Hiver 2012 » de la RTBF, un article du soir sur les « chômeurs fraudeurs » et une interview d'Alexander De Croo à Matin Première ?

Ces trois produits médiatiques sont des balises d'une lutte d'opinion qui jalonnent le périmètre d'une réalité sociale à deux vitesses.

Après 540 jours de crise, la Belgique se dote d'un gouvernement. Au matin du 6 décembre, les chroniqueurs s'en donnent à cœur joie, traduisant en pamphlets parfois lourdement ironiques les paradoxes doux-amers de notre « cadeau de Saint-Nicolas ».
En définitive, cet accord de gouvernement est-il oui ou non équilibré ? Nous avons tenté d'apporter un recul d'analyse et de jugement propre à l'éducation permanente en proposant des balises permettant de questionner cette question de l'équilibre dans un accord au niveau du champ politique, du champ social et du champ économique.

Dans le contexte du Plan Jeunesse porté par l'actuel Gouvernement de la Communauté française, la Ministre Huytebroeck entend entre autres réformer les Conseils d'arrondissement de l'aide à la jeunesse (CAAJ) en mettant en place un processus de concertation s'étalant sur plus d'un an (d'octobre 2010 à fin 2011). Le cabinet de la Ministre a choisi de travailler en soumettant aux acteurs une « note de cadrage » comportant des « balises », de deux natures : des éléments considérés comme acquis ou des choix stratégiques déjà opérés ; des pistes proposées à la réflexion.

Faut-il aller voter? Pour beaucoup, "cette fois-ci", la coupe est pleine, et les réactions sont nombreuses; l'appel au boycott est une de celles-là. Le vote paraît inutile, et beaucoup de citoyens pensent soit que les politiques sont "tous pourris", soit que ce seront de toute façon les mêmes qui seront élus, et qu'on sera  "repartis pour un tour" avec le problème BHV. En d'autres termes, voter n'a plus guère de sens, car le vote ne changera rien. On lira ici une double analyse critique de cette position: la carte blanche signée par le Conseil Supérieur de l'Education Permanente et une analyse comparative de Jean-Blairon.

La mise en oeuvre imminente dans notre pays de la directive « services » adoptée par l'Union européenne le 12 décembre 2006 fait courir un risque inédit au secteur associatif belge. Elle place la plupart des « services » rendus par l’associatif dans la catégorie des « produits », les soumettant par là à la loi de la libre concurrence. Pour y échapper, les Etats devraient déclarer certains de ces services d’intérêt général.

Dans cette nouvelle analyse en lien avec l'actualité politique et médiatique, Jean Blairon revient ici sur « l'affaire Donfut », un épisode particulièrement révélateur selon lui des évolutions du champ politique, et notamment de sa dépendance de plus en plus grande par rapport au champ médiatique.

Les médias ont abondamment relayé les « affaires » mettant en cause des personnalités politiques. Certes il faut se réjouir que le champ médiatique puisse jouer son rôle d'interpellation et contribuer ainsi réellement au débat démocratique; mais la manière dont il procède globalement désormais fait craindre que ne s'installe à la longue une erreur de perspective fort dommageable pour la démocratie justement.

Jean Blairon et Emile Servais réagissent à l'annonce faite début janvier en France du désir de Nicolas Sarkozy de juger ses ministres "sur résultats", à partir d'une feuille de route fixant des " indicateurs " établis avec l'aide d'un cabinet de consultance privé.

Quand la pratique politique s'aligne sur le champ médiatique: Sarkozy, une des incarnations les plus abouties de l'institution totale virtuelle?

Dans son numéro 2169 du 17 juin 2006 le Nouvel Observateur évoquant le double meurtre, le 11 mai, à Anvers, d’une jeune Malienne et de l’enfant qu’elle gardait constate que la marche organisée pour protester contre ce crime raciste « a attiré deux fois moins de monde que prévu ». A moins de supposer qu’eux-mêmes n’y aient pas cru suffisamment, la nature des faits et le lieu où ils ont été commis – l’extrême droite y recueille plus de 30% des suffrages – ne pouvaient, en effet, que laisser penser aux organisateurs et aux observateurs que la manifestation de ce 26 mai rassemblerait une foule imposante.

L’analyse proposée ci-joint prend appui sur une situation concrète de mise en péril d’une institution. Elle montre comment d’une part les transactions entre acteurs donnent forme à une menace de disparition de manière telle à ce que celle-ci ne soit pas inéluctable et d’autre part comment l’imminence d’une disparition annoncée, tout en accentuant le caractère conflictuel des échanges entre acteurs, fait de ceux-ci le fondement d’une renaissance.

Étude de la dynamique institutionnelle à l'origine de la création d'une mosquée par le leader afro-américain Malcolm X.

L’ institution concernée est une mosquée fondée par le leader afro-américain Malcolm X. Il fonde son propre temple après en avoir créé une série d’autres dans les USA tout entiers, dans les années 50/60, dans le contexte du mouvement qui a été appelé les "Black Muslims".

Les éléments factuels sont tirés d’un livre dicté par leur protagoniste principal Malcolm X au journaliste Alex Haley. Nous souhaitons ici étudier la dynamique institutionnelle telle qu’elle a été vécue par son acteur central.