Ce ne sont pas les obstacles qui manquent sur la route des associations. La charte associative, adoptée en février 2009 par les gouvernements wallon, bruxellois et de la Communauté française, a fait souffler un vent d’espoir dans le monde associatif : enfin, peut-être, leur rôle allait-il être reconnu, et des ponts allaient-ils pouvoir être jetés entre l’Etat et les associations.
Mais la mise en œuvre de la Charte tarde, et sur le terrain, on observe des politiques et des pratiques en forme de procession d’Echternach : trois pas en avant, deux pas en arrière.
Cette analyse dénonce avec humour dénis, mauvaise foi et autres attitudes contradictoires auxquelles l’associatif doit résister, en les présentant comme de cyniques conseils pour avoir sa peau.
En les mettant en lumière, nous ne voulons pas jeter le doute sur la Charte ni sur ses protagonistes, nous voulons simplement inciter pouvoirs publics et associations, associations et syndicats à tout mettre en oeuvre pour que ne soit pas détruite la force de mobilisation, d'engagement et d'invention dont le secteur associatif est capable et dont la société a le plus urgent besoin.
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