Nous démontrons que l'affaire des "banlieues françaises" peut se lire comme la mise en oeuvre, à l'égard d'une certaine jeunesse, des procédés destructeurs de l'autonomie et de l'identité dont Goffman avait constaté la présence dans les institutions totales. Un nouveau visage de la domination se donne à lire dans ces événements, qui appelle à des contre-feux appropriés.