Aux confins du confinement : regarder derrière pour mieux voir devant

Par Jacqueline Fastrès et François Debatty

On déconfine. Un nouveau mot inventé pour la cause et qui ouvre un nouveau moment.
Sollicité par Le point, le 18/4, pour « éclairer ces mots qui disent nos maux », le lexicographe Alain Rey, spécialiste de l’œuvre d’Emile Littré, plaisante : « Ces mots qui nous sont tombés sur la tête, vous voulez dire ? »
Ces mots qui nous sont tombés sur la tête ont suivi des événements qui nous sont eux aussi tombés sur la tête.
Après ces semaines de confinement, ce Carnet souhaite proposer une réflexion sur la manière dont nous avons vécu ce qui nous est tombé sur la tête, et la manière dont on a pu tenter de la relever, la tête. Sans doute y a-t-il des enseignements à conserver au-delà de la pandémie, et d’abord dans ce temps qui n’existe pas encore dans les dictionnaires.
Une première partie de ce Carnet emprunte à la pensée de Jacques Ardoino, qui estimait que dans la relation pédagogique et éducative, il était nécessaire de différencier l’étonnement et la surprise : le premier paralyse, la seconde oblige à interagir. Nous développerons ces concepts en relation avec la crise Covid19.
La seconde partie développe la manière dont, au SRG l’Aubépine, on a tenté de miser sur la surprise tout au long du confinement et les observations positives qui s’en sont suivies.

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  Aux confins du confinement : regarder derrière pour mieux voir devant
  

Juin 2020

1, Rue des Rèlîs Namurwès
B-5000 Namur
Belgique