Dans une analyse précédente, nous nous interrogions sur la curieuse vogue qui conduisait à imposer à tous les acteurs sociaux et culturels de procéder à des « diagnostics » territoriaux pour fonder leurs actions.
Nous voudrions ici réaliser une étude de cas : l'exigence de diagnostic social qui concerne les services d'Aide en Milieu Ouvert (AMO) et qui a fait l'objet d'une récente circulaire qui impose un timing et un modèle de présentation du diagnostic, et « suggère » un processus.
Notre analyse porte sur les zones de choix qui s'ouvrent aux acteurs dans la mise en oeuvre de l'attitude diagnostique et sur l'étude des conséquences de ces choix sur l'identité même du travail qui est le leur.