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Cette analyse est une contribution écrite de Jean Blairon pour un colloque organisé le 24 mai 2011 à Liège par Cap Nord, service d'intervention de crise du Chamurly Nord. « Intervenir en situation de crise, s'en mêler sans s'emmêler! », tel était d'objet de cette journée. Peut-on faire un parallélisme entre les crises vécues dans les familles et que des dispositifs éducatifs tentent de soulager, et les crises sociétales, sans juxtaposer ni plaquer des approches macro et micro? L'analyse cherche dès lors à voir si on trouve les traces d'un modèle de domination néo-libéral dans les crises familiales, et explore les formes culturelles nouvelles que peut prendre l'exclusion, qui mènent à des situations de crises dans les collectifs familiaux.

Les travaux d'Attali (7 règles pour survivre aux crises) et ceux de Boltanski (la théorie des mondes, et singulièrement le monde du projet) sont ainsi confrontés pour montrer qu'entre le macro et le micro, les nouvelles règles de changement perpétuel et de projets à répétition donnent le « la » à une forme d'exclusion particulière. Le travail des services de crise, dans ce contexte, peut être de rendre possible, dans les collectifs familiaux, un fonctionnement coopératif en matière de ressources immatérielles, soit celles qui permettent de prendre et de donner confiance et de se mettre en projet.

  • Texte produit pour le colloque organisé par le service Cap Nord, et distribué en séance aux participants du colloque. Il est disponible sur demande à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.