Nous proposons ici un second volet de nos analyses d’éducation permanente autour de la question du confinement imposé par la contention du coronavirus.

Dans une analyse précédente, nous nous étions interrogés, à travers l’approche médiatique de la situation, sur la dimension anthropologique de la « crise » qu’a produite la pandémie de Covid-19 : ses effets sur le rapport au temps, à l’espace, à la relation aux autres, soit des éléments essentiels, constitutifs d’une démocratie culturelle.

Confinement et production de la société

Par Jean Blairon et Alice de Coorebyter

Au travers des mêmes sources médiatiques que pour la première analyse, nous aborderons cette fois l’image qui s’en dégage de la manière dont notre société se produit et dont les individus et les groupes participent à cette action transformatrice.
En d’autres termes, quel modèle de société est-il en train de se profiler, de se modifier, de se chercher, en ce temps de crise, et quelles sont les options qui semblent s’avancer ?
Les affirmations se multiplient qu’il y aura un « avant » et un « après » la crise du coronavirus. A quoi pourrait ressembler cet « après » ?
Nous analyserons les controverses sur cette question et les argumentaires qui se déploient, à travers les articles du Soir entre le 16 mars et le 8 avril 2020.

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En reflet, cette Petite Réalisation Multimédia (PRM), au départ de la pensée de Paul Virilio,

Ce vide qu’on dit neuf

Si l’on entend et lit partout que la crise du Coronavirus est sans précédent, Paul Virilio affirme quant à lui que depuis l’an 2000, le monde n’a pas arrêté d’enchaîner les catastrophes. Et si cette surexposition masquait des pans du modèle de société que nous avons déjà perdus ?

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Avril 2020

1, Rue des Rèlîs Namurwès
B-5000 Namur
Belgique