Il y a un exemple qui me plait : il y a un jeune qui fait du skate et qui disait "il n'y a pas d'espace à Charleroi pour faire du skate" - et il nous en a parlé via le mur FB. Et je lui dis "il y a moyen de faire quelque chose avec les éducateurs, on va réfléchir." Et via FB, ils ont contacté d'autres jeunes et ils ont créé un événement en disant: "voilà, venez au Point Jaune ceux qui sont intéressés de faire un Skate-parc à Charleroi".
Et ils sont venus nombreux, on étaient étonnés parce qu'ils étaient bien plus nombreux que d'habitude.
Et après, les éducateurs de rue, avec les jeunes, on commencé à rechercher un endroit oû faire un skate-parc à Charleroi; et ça s'est fait à très long terme. Mais après, FB est devenu très secondaire, à tel point d'ailleurs qu'ils ont laissé tomber FB parce qu'ils venaient se retrouver physiquement à Point Jaune pour rechercher cet endroit oû faire le skate-parc. Et ils l'ont trouvé.
Et après, les éducateurs ont laissé les jeunes avec le skate-parc : c'est un réel travail communautaire. Ce sont les jeunes qui font la demande, on le fait avec eux, et puis on les lâche. Et ça, pour moi, ce n'est pas de l'immédiateté.